Ce dimanche, je reprends ma plume car j’ai entendu des propos, qui m’ont fait bondir, circulant dans Saint-Lys autour de l’arrivée du CPAR, centre d’hébergement pour 130 étrangers en situation irrégulière, même peut être 160 selon certaines sources. Des propos inconvenants, faisant porter le chapeau du fiasco de la “joie de vivre”, au précédent maire de la commune, aujourd’hui décédé. Comme à chaque fois, le manque d’information favorise ce genre de colportage. Vae victis !
Peu importe l’origine de ces FAKE NEWS, l’important est de bien comprendre ce qui nous arrive collectivement car le sujet est grave et devrait faire l’unité des saint-lysiens bien au delà de l’esprit de liste. En effet, mesdames et messieurs, ce qui nous tombe sur la tête, c’est du lourd, du très lourd. J’ai donné à plusieurs reprise mon avis sur le CPAR et sur la motion “Deuilhé”.
La Fake News qui circule laisse entendre que l’arrivée du centre de transit à Saint-Lys serait en fait la faute de l’ancien maire. Je passe sur les explications fumeuses qui accompagnent le propos. Aujourd’hui, une chose que personne ne contredira c’est la réalité du projet Adoma.
Partant de ce constat, il est important de poser un certain nombre de question :
Au travers de ces quelques questions simples, vous le constatez, les facteurs déterminant que sont l’échec du bilan 2017-2019, la mise en carence par le préfet, la perte du droit de préempter et l’arrivée du centre de transit sont entièrement imputable à la majorité actuelle et à son maire, en place depuis 2016.
L’image de l’ancien maire n’a pas à souffrir des conséquences de la gestion en cours depuis 2016. D’autant qu’il faisait des efforts pour respecter la loi comme le démontre le rapport triennal 2011-2013.
Au cours de la période 2011 à 2013, le Bilan triennal loi SRU 2011-2013 en Haute-Garonne fait état d’un taux de réalisation de 433% et de 139 logements réalisés à comparer aux 66% et 77 logements de la période 2017-2019.
RAPPEL SUR LA CARENCE PRONONCÉE CONTRE SAINT-LYS PAR LE PRÉFET DE HAUTE-GARONNE (31)
Le 18 décembre 2020, le préfet de Haute-Garonne prenait un arrêté de carence contre la commune de Saint-Lys. Un arrêté sanctionnant directement la gestion municipale sur la période 2017-2019 comme l’atteste le bilan triennal produit par le MINISTERE DU LOGEMENT.
Vous voudrez bien noter que le MINISTERE DU LOGEMENT ainsi que le PRÉFET DE HAUTE-GARONNE sanctionne la non réalisation des objectifs fixé sur la période triennale de 2017-2019 et uniquement sur cette période.
Les objectifs triennaux sont fixés après avoir constaté un déficit en logements sociaux dans une commune. Ils fixent des objectifs raisonnables à atteindre sur la période. 2017-2019 est le 6ème bilan triennal et le premier à placer Saint-Lys en carence. Ces bilans sont publics et disponible sur internet.
Vous voudrez bien noter que cette CARENCE sanctionne la politique de l’urbanisme menée sur ces TROIS ANNÉES par le maire en fonction, à savoir Serge Deuilhé (Encart jaune).
“Si à l’issue de l’une des périodes triennales définies à l’article L. 302-8 du code de la construction et de l’habitation (CCH), il est constaté qu’une commune n’a pas atteint son objectif de rattrapage de logements sociaux alors que le contexte communal ne le justifie pas, il appartient au préfet de prononcer la carence de cette commune par arrêté motivé conformément à l’article L. 302-9-1 du même code”
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