APRÉS AVOIR RELEVÉ L’UTILISATION ABUSIVE DES MOYENS DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELS A DES FINS POLITIQUES, VOICI MAINTENANT VENU LE TEMPS DE LA CENSURE.
Le 11 novembre 2021 à Saint-Lys, un huis-clos est voté à la demande du maire par la majorité municipale, contre l’avis de l’ensemble de l’opposition. Le huis-clos consiste à expulser le public présent.
Le vote intervient à la fin du conseil municipal pendant les « Questions diverses » alors qu’il ne reste que 3 questions.
Le public présent se compose d’une vingtaine de personne seulement et n’a causé aucun trouble pendant le conseil qui puissent justifier d’une manière ou d’une autre le vote d’un huis-clos et encore moins le BLACK OUT sur l’enregistrement audio.
Je me dois de préciser que le doute a traversé les rangs de la majorité visiblement prise de court par ce qui semble avoir été une initiative du maire et de son 1° adjoint, Fabrice Planchon. En plein chaos, Thierry Bertrand a même été obligé d’exhorter les membres de la majorité à voter.
Pas de quoi mettre le feu au lac
Voici les trois questions frappées de huis-clos telles que déposées au préalable, 1 semaine avant le conseil, comme le veut la règle :
- Question de Nicole Dedebat : « Pouvez-vous faire un point d’étape concernant le CPAR ? »
- Question de Thierry Bertrand : « Dans le cadre de la révision du PLU, à différentes occasions, Commission aménagement et environnement, réunion publique, conseil municipal, magazine municipal, vous avez annoncé la tenue d’une enquête publique au mois de Novembre 2021. A ce jour, cette enquête publique n’a pas eu lieu. Pouvez-vous nous en indiquer les raisons ? »
- Question de Thierry Bertrand : « Je vous ai sollicité à plusieurs reprises pour obtenir d’une part les documents concernant la propriété foncière et immobilières détenue dans le patrimoine privé de la commune de Saint-Lys et d’autre part les documents concernant les échanges écrits que vous avez produits et reçus dans le cadre du dossier l’Ehpad La Joie de vivre comme vous en aviez pris l’engagement publiquement. A ce jour, je n’ai obtenu aucun de ces documents. Pouvez-vous m’indiquer à quelle date je pourrais en disposer ? »
Les questions concernent deux dossiers sensibles sur la commune, le PLU et l’installation d’un CPAR, centre d’hébergement pour 130/160 personnes assignées à résidence avant départ de la France.
Les 3 questions sont assez anodines et reflètent les interrogations de la population. Des réponses simples auraient pu être données. Au lieu de cela, le maire décide un huis-clos en justifiant par des raisons de confidentialité. Aucun document confidentiel ne sera dévoilé pendant le huis-clos. Pas davantage de « révélations » propres à troubler l’ordre public.
Encore une manœuvre
Le huis-clos apparait comme une nouvelle manœuvre destinée à laisser penser que la majorité dispose d’informations confidentielles, qu’elle est active sur le dossier et ainsi de discréditer l’opposition tout en la bâillonnant. RIDICULE ! MINABLE !
D’autant que l’opposition dispose elle aussi de ses propres canaux d’information !
Nous sommes plusieurs à estimer que le huis-clos ne se justifiait pas et qu’il appartiendrait au tribunal administratif de le qualifier en « Abus de pouvoir ». C’est le sens de la vidéo produite…
A titre personnel, je considère que nous sommes face à une équipe municipale sans vergogne, prête à tout pour TUER le débat et ainsi fuir l’ensemble de ses responsabilités.
CAR RESPONSABILITÉS IL Y’A !
Comment ne pas faire le parallèle entre l’incompétence qui nous a mené du non respect de la loi SRU à la carence puis à la perte du droit de préemption pour aboutir à cette absurdité, le CPAR et cette même incompétence qui nous prive aujourd’hui de maison de santé ! Je ne parlerai pas ici des saint-lysiens qui vivent depuis plusieurs mois sous la menace d’une expulsion et dont les interrogations restent sans réponse de la mairie.
L’urbanisme et le développement économique de notre commune sont entre les mains d’incompétents qui, aujourd’hui, se voient rattrapés par la terrible réalité. La fuite en avant n’est jamais une bonne tactique, pas plus que la suffisance.
Adishatz